•  

    Après t'avoir tant cherchée, seul 

    Je t'ai trouvée pour un bail 

    Moi que l'on disait associal 

    Pour moi, la fin du tunnel

     

    Et toi, pour te faire la cour 

    T'aimer comme il se devait 

    Et moi, de t'emmener danser 

    Avant de rentrer faire l'amour 

    De plus en plus, s'aimer 

    Finis les timides baisers 

     

    C'est toi ma lumière 

    Pour qui j'écris de la poésie 

    En pensant aux années passées 

    Heureusement tu étais la dernière 

    Oubliées toutes les amies 

    C'est un beau jour, cette destinée 

     

    Et toi, pour te faire la cour 

    T'aimer comme il se devait

    Et moi, de t'emmener danser 

    Avant de rentrer faire l'amour 

    De plus en plus, s'aimer 

    Finis les tendres baisers 

     

    Dieu ou diable, l'auront voulu 

    De ne plus faire qu'un, nous deux 

    Pour quelques jours, un an, un siècle 

    Et les fleurs t'auront plu 

    Être amoureux, ensemble, heureux 

    Avoir un enfant ou deux, espiègles 

     

    Et toi, pour te faire la cour 

    T'aimer comme il se devait 

    Et moi, de t'emmener danser 

    Avant de rentrer faire l'amour 

    De plus en plus, s'aimer 

    Finis les tendres baisers 

     

    Tournent les feuilles de l'éphéméride 

    En veillant l'un sur l'autre 

    Guettant les premières rides 

    Tout cela pour les effacer 

     

    Et toi, de te faire la cour 

    T'aimer comme il se devait 

    Et moi, de t'emmener danser 

    Avant de rentrer faire l'amour 

    De plus en plus, s'aimer 

    Finis les timides baisers

     


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  • Je tirerai sur nous un drap nimbe de givre
    Je boirai sur tes lèvres
    Les silences que l'aurore y aura déposés
    Tous ces copeaux de rouille
    Tous ces siècles si lourds de pierres
    De sang séché
    Il y aura encore l' ombre de tes cheveux
    Doux chemins où pousser la lassitude de mes mains
    Ton corps ressemblera à une harpe nue
    Sans une seule corde que je puisse y tresser
    Sans ce pleur de lumière
    Né du calice de ta bouche
    Ne restera que cet orage aux phalanges de paille
    Et l'écume du souvenir
    Pour franger les buissons
    Que ligote la nuit.


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  • Telle un nuage qui naît et meurt sous mes yeux,

    je dérive où je ne suis pas encore.

    Appels lancés dans la lumière des vents,

    écho de l’insaisissable temps dans l’attente brûlante,

    emplie au grenier des désirs.

     

    Hors de l’architecture qui a structuré la démarche initiale,

    du tracé illusionniste, les miroirs une fois émiettés,

    les papiers de soie tout chiffonnés, je vole à ciel ouvert

    dans un cache-cache présent et camouflé.

     

    Je suis là, immobile et fuyante

    au goutte à goutte du silence,

    une et multiple.

     

    L’essentiel invisible.

     

    Affranchissement du minéral noir d’encre,

    des approches stériles et des couleurs de l’ombre.

     

    J’ai tissé mon cocon

    entre lames de bambous entrelacées de fins cordages,

    légèreté, vue aérienne, vue épurée de la gravité.

    Étonnant flottement où s’élabore une harmonie,

    une offrande à toute aube naissante,

    cocon de l’apesanteur,

    métamorphose en oiseau du ciel

    qui vogue entre plein et vide.

     

    Soleil d’après l’orage,

    je vibre et fleuris en étincelles multicolores,

    m’ouvrant aux possibles d’un tourbillon fascinant.

    De la matière devenue lourde est née la lumière,

    clair de jour, clair de nuit,

    clair de vie.


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  • La lumière

    Suit le fil de l'araignée

    Les poules s'entendent

    Dans la jungle

    Les voitures à klaxons

    Gras

    Je gémis

    La mort dans la fougère

    Arbre

    Sanglot de la femme captive

    Du corps habitable

    Confondre sexe et tendresse

    Super

    Mal d'amour

    En mal d'amour

    Captive d'amour

    Tremblement

    Des mains

    Du cadavre futur

    A moi

    Sanglot de la femme

    Blanche

    Les oiseaux piaillent

    Gémissent les nénuphars



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  • La neige

    Drape les chrysanthèmes

    D'une étole bleutée

     

    Accroché aux empreintes

    De pas

    Laissées derrière soi

    Le souffle se fige

     

    Des cristaux de voix

    Se dérobent à l'écho

     

    Solitude 

    En offrande

    Au linceul de la nuit

    L'ombre en devenir

    Écorche le vide

     

    Les mots

    Se perdent en silence


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