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    où est le vent

    chasseurs d'images

     

    runes effacées

    écorce vierge

    sur le reflet du silence des mots

    l'ébène n'incruste plus l'ivoire

     

    vent délité

    images grisées

    parchemin déserté

     

     

    la main se suspend

     

     


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  • Le trait se fait lumière

    Incarne

    Les veines du souffle


    Parfois, le geste

    Satine

    Le son d'une harpe

    Au cristal de mon pinceau


    Arpège de l'âme

    D'où

    Perle noire

    Glisse et s'éteint

    En larme d'encre


    Pétale fragile

    D'une fleur de lotus



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  • Une étoile

    brille

    dans le regard

    de mon chat

    lorsque nonchalante

    la nuit

    pénètre

    l’espace le plus sombre

    de ses yeux


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  • On ne sait

    ni le jour

    ni l’instant

    où il faudra partir

     

    s’ouvrir à l’autre monde

     

    Combien de temps encore ?

     

    Je veux passer ces heures

    vivre l’instant pleinement

    vivre les émotions que procure l’amour

     

    J’ai le souffle trop court

    pour traverser les mers

    et tenter l’aventure

     

    Mon regard s’est perdu sur les ruines d’antan

    La flamme a déserté les replis de mon âme

    Les mots n’ont pas le ton pour côtoyer les anges

     

    Les griffes des années

    ont abimé mon corps

     

     

    Cette vieillie carcasse

    devenue Impuissante

    doit craquer sous le feu

    pour libérer l’esprit

     

    Aux confins inconnus

    Renaissance à la vie ou bernes du néant

     

    Faut-il croire ou douter


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  •  

    Rien ne saurait compter plus

     

    Dans le poème

     

    Que le blanc qui parfois

     

    Se glisse entre les mots,

     

    Ce sourire muet du silence

     

    Qui fait voguer vers le passé

     

    Sous une neige de colombes
     

    Le souvenir, lui, ne retient
     

    Des vagues que le blanc de l'écume
     

    Et le chagrin qui fait dresser
     

    Les fanions des alcools blancs
     

    Semble n'avoir plus de raison.
     

    Il faut que les pâtés de l'encre
     

    Aient caché les mots du chagrin
     

    Que se soient enfuis les mots sombres,
     

    Que les aient enlevé le vent ..
     

    Voyageur je repense aux
     

    Blanches étendues
     

    De ces champs de pavots
     

    Frissonnant de soleil
     

    Prairie de seins immaculés
     

    S'il n'y avait encore
     

    Quelques taches de sang
     

    Il faudrait ces traces de sang
     

    Sur la peau blanche du poème
     

    Pour ne pas oublier
     

    Mais ma page serait le visage
     

    Farde d'une geisha
     

    Et sur le blanc ces lèvres
     

    Que sa joie aurait teint de rouge....


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