• J'ai traîné le poids de mes angoisses

    Sur l'horizon en déroute

    Où les nuages fuyaient l'avancée du temps...

    L'espoir était en berne et l'avenir un jean-foutre

    Et l'homme mendiait aux étoiles qui passent

    Quelques miettes de rêve pour adoucir son tourment...

     

    La mémoire du monde se perdait

    Dans les méandres de l'oubli

    Et les lambeaux du couchant

    Dessinaient un présent déliquescent

    Dans la splendeur d'une dernière embellie...

     

    La violence dardait l'espace de sombres éclairs

    Et le mur des certitudes se lézardait de doutes profonds

    La nuit était lacérée de douleurs de fer

    Que des fous infligeaient sans regrets ni raison...

     

    Et le monde mourait dans le désamour des siens

    Les faux-semblants, les trompe-l'œil, l'indifférence,

    L'humanité crevait comme crève un chien

    Vouée au vide éternel, à la solitude, au silence...

     

    Et pourtant...

     

    Le soleil, au bout de son errance,

    De ses sublimes incandescences,

    Ressuscitait le monde disparu

    Pour un infini... absolu !

     


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  • Rouges

    capillaires

    naissants

    des nébuleuses

    obscures

     

    Incessante

    spirale

    à la fenêtre

    d'une gorge

    obscurcie

     

    les univers

    s'enchevêtrent

    dans la chevelure lactée

    des brisures d'étincelles 

     

    Genèse d'une braise

     


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  • Amour

    L'idée est une telle liberté que je suis

    Les grillons, la Provence

    Les pieds sur les cailloux. Canaille.

    Le retour à nous me donne

    Je crois et espère en

    Dedans je m'enfonce

    Quoi que fortune je pénètre le crachin volume

    De par nous.

     

    Te voir est régal sur tout

    J'avale piano piano

     


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  •  

     

    Les nuages flottent

           senteur de poudre

                        On se souvient

    Le bruit du canon

           Nos esprits perdus

                   cognent

                        aux portes

                               fermées

                       d'un horizon

                                  en brisures

     

     


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  • La Revue Poésie Vivante n°s 49 et 50 est enfin en vente à 15 Euros. Elle publie des poètes contemporains Grenoblois. En exclusivité dans ce numéro, l'interview de Mélanie Bourlon, sculpteur atypique en papier mâché de renommée internationale !
    Au sommaire de cette revue, l'éditorial de l'écrivain Jacques Ducret et des poèmes du poète bordelais Christian Galiana.

    Pour commander la revue, contacter dominique.barthoux@dbmail.com

    Photo de Agnès Bely-Cognée.

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