• Filament tricoté de néant sous le souffle du vent,

    Rendez-vous déguisé de nos sens enlacés,

    Les mots dansent dans le vent

    Et sans se lasser,

    L'éventail des sens

    Laisse passer la différence

     

    Sensation rebelle,

    Rebelle ascension de la rime encensée,

    Ascèse sans cesse déployée !

     

    - Si cette chose me scelle au vivant,  La creuser -

     

    Sont-ce ces bras ouverts

    Qui s'attendent sur la mer ?

    Esquisses abandonnées

    Aux rêves insensés,

    Amours renversées,

     

    Les sons passent le mur du sens

    Sous un ciel de silence...

     

    Tous se ressemblent,

    Se rassemblent sous la rime

    Pourquoi ne s'assemblent-ils pas ?

    Les poètes, ces pêcheurs de réel,

    Y débusqueraient les sens,

     

    L'essence des mots,

    Sous le souffle du vent.

     


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  • Soleil d'hiver

    Réchauffe mes os capricieux

    De vieille branche

     


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  • Les arbres de la forêt

    dans un balancement

    aux ondulations majestueuses

    poussent le vent

     

    le soleil scintille,

    le filtre des feuilles

    l'éclate en mille flashs

     

    le ciel court sur le vert des prés

    un opéra d'oiseaux

    se dispute une chorégraphie

    où la mort et la vie

    en sont la musique

     

    les arbres de la forêt

    poussent le vent

     

    froissant un silence

    portée des chants d'oiseaux

    tout est disponible

    la joie, le bonheur

    la peur, l'angoisse

     

    les arbres de la forêt

    poussent le vent

     

    entourés de liberté

    résurgence d'incertitude

    d'étouffement urbain

    le vent porte le temps

    aussi loin qu'une folle espérance

    ce moment n'est pas un rêve

    réalité de l'instant

    la saisir

    pour toujours

     

    elle existe ici

    mais comment, là-bas !

     

     


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  •  

    Nous buvions de l'ale au fond des pubs,

    Filles et fils d'une génération endeuillée

    Le soleil essayait encore de réchauffer la pierre

    Immémoriale des dolmens.

    De quoi bavardions-nous lorsque nos catogans

    Trainaient sur les comptoirs ?

    Les têtes de nos géniteurs

    Exposées sur les étiquettes

    Des bouteilles de scotch et de gin

    Invitaient au jeu de massacre.

    Des filles nous épiaient

    Par-delà les tains des miroirs,

    Chasseresses espérant

    Que nous tomberions ivres

    Avant que le "bang" des cymbales

    Annonce la fermeture du pub. 

    Alors nous sortions pour affronter la brume,

    Le souffle de nos bouches y dessinait des mots.

    Ils ressemblaient, nos mots,

    Aux grands éclairs d'un phare

    Au rouge du clin d'œil

    Que les filles redoutaient.

    Ils devenaient nos mots

    Criblés par la ponctuation inattendue des rots.

    Autant de mots étranges ou peut-être étrangers...

    Et le brouillard lavait maisons, tombes, jetées.

    Poètes, nous l'attendions, l'aube,

    Le drakkar avancé pour nous

    Par les mains sombres de la mer.

     

     

     

     

     


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  • La neige tombait dans son dos 

    lui qui venait d'un pays chaud

    que de tracas pour papa

    Les témoins de Jéhovah signèrent son trépas

    mais tu seras toujours là

    à mes côtés

    près de moi

    La lucha seguira

    visca catalunya

    visca el barca

    salut i força al canut

     

     

     


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