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    à Marin Marais

     

     

    les voix humaines se répondent

    filigrane de ses souvenirs

    prélude

    aux fêtes champêtres

    où l'absence règne

     

     

    quand la rêveuse

    dans le tourbillon de sa mémoire

    déserte la sarabande

    elle s'abandonne

    en d'étranges arabesques

    au grand ballet de la folie

     

    qu'elle romance

    en couplets

    entre violes et guitare

    elle arpège

    sa dissonance


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  • quand l'hirondelle revient de la mémoire

    arbres et soleils se déploient

    fulgurance émeraude

    aux confins de l'oubli

     

     

    les chants envahissent le jardin

     

     

    l'enfant

    pressent

    ce qui renaîtra

    de l'oubli à venir

    palimpseste d'un passé

    enfoui

     

     

     

    quand l'hirondelle revient de la mémoire

    les chemins des rivières empierrées

    murmurent les chants de l'origine


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  • si le vent basculait dans ma tête

    oiseau tourbillonnant

     

    je serais corde

    si fine que

    rien ne me rattacherait

    mes racines gelées briseraient le ciel

    à rejoindre

    un firmament qui n'existe qu'en moi

     

    les envolées

    se feront plus larges

    les mots prendront ampleur

    et mes bras si malingres

    à ne serrer que l'absence

    ne saisiront plus l'ombre

    de vos regards

     

    sans fil

    je déambulerais

    de rivage

    en soleil

    les robes de Peau d'Ane

    en guise de passeport

    je vivrais dans les rêves

    qui n'existent qu'en moi

    tour de solitude

    où personne n'entrera

     

    si le vent basculait


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  • qu'arrive la nuit

    quand le crépuscule se fait ombre

     

     

    qu'arrive la nuit

     

     

     

    au jour perdu

    retrouver les rêves

     

     

    histoires

    fractales

    les mots enfouis

    labourent

    la pensée souterraine

     

     

    vagabonds de la Raison

    biaisant les paroles dérobées

    à la voix des dieux

    ils emportent les mystères

    griffés

    sur la scansion de la nuit

     

     

     

    qu'arrive l'aube

    que ne s'esquive

    le parchemin de nuit


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    où est le vent

    chasseurs d'images

     

    runes effacées

    écorce vierge

    sur le reflet du silence des mots

    l'ébène n'incruste plus l'ivoire

     

    vent délité

    images grisées

    parchemin déserté

     

     

    la main se suspend

     

     


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