• Les vapeurs somnifères

    dans les douces vapeurs somnifères

    la profondeur cosmique des consciences

    ici repose ton âme pure

    au delà des étoiles

    et pourtant si proche

    que je peux la toucher

    d'un revers de soupir

    ta parole ancienne

    réchauffe le chemin

    qui mène à la clairvoyance

    à travers les feuilles dorées 

    et touffues de l'automne

    surgit l'espérance d'une clairière.


  • Commentaires

    1
    marie-philippe
    Vendredi 9 Octobre 2015 à 18:34

    Quelle musique, quel repos.....

      • Agnes
        Vendredi 9 Octobre 2015 à 19:47

        Merci pour cette lecture !

    2
    line
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 18:51
    Ton poème est d'une beauté pure. Il m'a profondément touché.
    3
    Agnès
    Vendredi 30 Octobre 2015 à 08:08

    Merci Line, ton commentaire me touche  !

    4
    Mardi 5 Avril 2016 à 14:24

     

    .
     
     
    Il y a , dans l'épaisseur infinie 
    - qu'on ne sent que la nuit - ,
    vibrant de transparence,
    bien au-delà des branches  :
     
    le firmament, poissé
    du silence  tressé
    de la vie mystérieuse 
    des comètes, et des nébuleuses .
     
    C'est la laitance des dieux,
    qui parcourt les cieux.
    J'ai tendu les bras, 
    et risqué des pas,
     
    vers la plus haute  roche...
    Le ciel est tout proche.
    Mais on ne peut  toucher  du doigt,
    tout ce qu'on voit :
     
    Même les amicales planètes,
    ne se laissent  approcher  qu'avec une lunette,
    et s'en tiennent à leur orbite,
    partout où elles gravitent.
     
    On ne peut les  voir
    que grâce au noir
    qui finit  toujours
    par envahir le jour,
    quand il s'éteint.
     
    Alors j'étends mes mains
    qui traversent l'atmosphère
    et le corps des lumières
    que les astres habitent.
     
    Les étoiles palpitent;
    elles respirent
    et parlent  d'avenir ,
    dialoguent entre elles,
     
    comme des nuées  d'étincelles,
    qui scintillent,
    et habillent
    les habits de cérémonie
    de l'infini.
     
    De tous ces bijoux 
    suspendus partout,
    je me contente du plus modeste
    de la voûte  céleste,
     
    la petite fortune,
    d'un rayon de lune:
    j'enroule mes doigts dedans,
    et c'est comme un filet d'argent
    que je soulève...
     
    ...c'est  peut-être encore une part de rêve  ?
     
    -
    RC  -  avr 2016
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :