• Sous la page

     

    « Plutôt que laisser passer l’orage

    Apprendre à danser sous la pluie »

    Sénèque.

     

     

    Le cœur sous la peau

    Bat en tambour

    Et le roulis se forme en moi

    Renvoie perdus et sans adresse

    Tous les poids chargés d’amertume.

     

    Une pluie de paroles qui noie ?

    Un regard poétique alors vient, qui les écarte.

     

    Mon cœur bat en tambour vraiment

    Détricote la langue

    Retricote des phrases

    Et j’écris sous les coups reçus

    Dans la nuit noire des insomnies

     

    Des mains qui libèrent les notes 

    Comme des oiseaux dans un ciel vaste ?

     

    Mon cœur bat en tambour

    Plus rien ne peut vivre dans les livres

    Sans respirer libre au grand air

    Plus rien ne doit rester pris

    Seul sur la page.

     


  • Commentaires

    1
    beltrano françoise
    Dimanche 27 Septembre 2015 à 15:02

    Dans ce poème bat encore un coeur en espérance. Très belles métaphores dans ce poème... 

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