Le soleil caresse mon âme
Et les feuilles du jardin
Cette poésie n’a pas de lieu
Tu connais ce venin.
Le sourire est composé
Dans l’ombre de l’oiseau qui vole
J’entends tes pas qui se pressent
Demain ?
…
Ne peuvent-ils pas
S’ajouter à ce délice..!?
Caprice.
Je devrais mourir de honte
Mais le monde m’ouvre la voix.
Les moineaux sautillent
On ne sait trop pourquoi
Car personne se questionne
De leur jeu juste en bas
Et moi j’illusionne
Seule
D'être ou d’avoir été
Là.
Je n’ai pas le rire sous les ongles
Alors que la peinture est rose
Quatre pestes embaument le bruit
D'une solution marron-vert
Alors la colombe les regarde
Elles partent en soufflant
Et n’ont rien vu d' autre qu’elles.
La serveuse est bien jolie
Laetitia Casta en plus ado
Grosse aussi
D'où la colombe pardi.
Elle me plait
Comme cet homme si déguisé
En femme
Ces mains sont énormes
Son téléphone si petit
Un regard si mâle
Si
Si seul aussi
Je dévisage ce trio
Où ce trouve cette femme
Si homme
Et il y a cet homme
Qui ne supporte plus sa femme
Peut-être se dit-il
Ils pourraient très bien
Être gouine
Et me prendre mon bien.
Ces yeux le supplient
Je crois traduire
Ici sur le vif
Dans l’eau galactique
Je change de point de fuite
Et Dame Ginette apparaît
Je voyage dans les films
Si pauvres bibliothèque
Que j’ai ingurgitée
Malgré-moi ?
Je pense encore, que cet homme là
Aurai été une bien plus jolie fille.
Dans mon angle de rêverie
S’installe ce couple
Sorti d’un feuilleton français
Ils se tiennent la tête par la paume de main
Et se grimacent en réciproque
Comme deux marionnettes d’enfant
Mais, la femme entre ces deux hommes assurée d’avoir son monopole
De féminité
Est la plus laide du troupeau.
Non je n’ai pas dit
Qu’elle ressemblait à un homme.
Je suis le corbeau qui croasse enfin, et,
Je sors de cette eau
Le décor est en place.
excellente bière ambrée à la noix qui stimule l'âme vagabonde, ici, ou là, ou les deux à la fois.