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Tibet
Les bannières flottent au vent
guenilles colorées
sur la neige en tourbillons
affleure une pierre
où je me pose
au vertige des solitudes
girouette exsangue
je suis perdue
aux mille sommets
l'air me fouette
la vie plane
et ses mystères
dans les abîmes
d'un gouffre bleu
Là où les bannières flottent au vent
à l'aube où les Hommes tombent
tu veilles tranquille
fleuve safran
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Commentaires
1lineMardi 17 Mars 2015 à 10:14Tes textes sont toujours aussi beau...Répondre
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