• Te dénuder

    (entre toi et moi)

     

    pour le grand amour de ma vie

     

     

    J'aimerais tant te dénuder

    Oui...J'aimerais tant t'effeuiller

    Comme on effeuille la marguerite

    Prenant son temps d'amour ludique

     

    Puis sur ton corps nu dessiner

    Avec des baisers recherchés

    Ces fleurs du mal qui s'éveillent

    Avec chaleur, pures merveilles !

     

    Et puis enfin te rhabiller,

    Simple appareil juste posé

    Autour du cou, bijou doré.

    Doigt sur la bouche m'éclipser …


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  • pour Kawabata Yasunari (les Belles Endormies)

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  •  

    Le sel de la mer

    est entré dans tes yeux ...

     

    Et moi j’errais sans but

    loin de mon corps d’attache

    accroché à mes rêves

    d’enfant inassouvis .

    Le ciel était profond

    comme un soupir d’adulte

    ayant trop navigué

    sur des mers inconnues ...

     

    Et moi j’errais sans fin

    aux horizons perdus

    où le soleil s’épuise

    à épouser les vagues

    sans espoir de retour

    de son brûlant amour .

    Le sable s’obstinait

    à compter tous mes pas ...

     

    Le sel de la mer

    a brillé dans tes yeux ...

     

    Et moi le pèlerin

    arpentant cette grève

    qui ruisselait d’audace

    en éclairs inouïs

    et moi le pèlerin

    d’une foi sans frontière

    et d’un dieu presque humain

    j’ai aperçu tes yeux

    qui scrutaient le rivage

    jusque vers l’infini .

     

    Ils avaient la couleur

    des soucis disparus

    la transparence extrême

    d’un diamant purifié

    et la douceur fragile

    d’une heureuse journée ...

    Je me suis arrêté

    aux pieds de ton corps nu

    à la fois si confiant

    et pourtant étranger.

     

     

     

    Mais le sel de ta vie

    est entré dans mes yeux ...

     

    Et je compris alors

    dans la clameur des mouettes

    qui escortaient rieuses

    tes pensées indiscrètes

    combien tu m’attendais

    combien tu me souhaitais ...

     

    Alors tout simplement

    oubliant mes péchés

    et mes craintes mortelles

    je dépouillai mon corps

    de tous ses oripeaux

    pour m’allonger dans l’ombre

    sereine et bienveillante

    de ton plaisir immense .

    J’ai caressé tes formes

    et embrassé tes mains

     

    Et le sel de ma vie

    est entré dans tes yeux.

     


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