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Par creation et poesie le 14 Février 2018 à 14:04
une main
dévêtue
croque
un peu
de feuille
nue là
arpente la lumière mon pas
l’orée sonde
l’étreinte
au ventre
un doigt
embué défroissé par l’oiseau
estompe mon regard une paume
la futaie respire affamée
la sève tisse sur ma peau un pouls
résurgence la houle se tatoue bourdon
un souffle
faisceau irriguant
un continent
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Par creation et poesie le 5 Avril 2015 à 16:00
Sur l'asphalte grise galope cette fougue,
ma Porsche si belle,
qui m'enlace à son désir,
endiablée impérieuse, envoûtante,
s'appropriant tout centimètre carré
de la piste encore chaude,
odeurs et traces, moteur battant.
Telle la cavalière du ciel,
elle m'envole en son excitation
jusqu’à la vitesse du son,
vitesse fulgurante, vitesse de déesse,
sur la piste encore plus chaude.
Amour passion, passion exaltation,
son cavalier à jamais,
ma Porsche, nectar de mes veines,
ma maîtresse dès que je pénètre son cocon,
plus vive que le vent fou, impatiente de jouir.
Et j'obéis à ses appels pulsions,
dans la lumière blanche
où je me donne à elle,
où je la monte en ses entrailles.
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Par creation et poesie le 28 Décembre 2014 à 13:01
Telle un nuage qui naît et meurt sous mes yeux,
je dérive où je ne suis pas encore.
Appels lancés dans la lumière des vents,
écho de l’insaisissable temps dans l’attente brûlante,
emplie au grenier des désirs.
Hors de l’architecture qui a structuré la démarche initiale,
du tracé illusionniste, les miroirs une fois émiettés,
les papiers de soie tout chiffonnés, je vole à ciel ouvert
dans un cache-cache présent et camouflé.
Je suis là, immobile et fuyante
au goutte à goutte du silence,
une et multiple.
L’essentiel invisible.
Affranchissement du minéral noir d’encre,
des approches stériles et des couleurs de l’ombre.
J’ai tissé mon cocon
entre lames de bambous entrelacées de fins cordages,
légèreté, vue aérienne, vue épurée de la gravité.
Étonnant flottement où s’élabore une harmonie,
une offrande à toute aube naissante,
cocon de l’apesanteur,
métamorphose en oiseau du ciel
qui vogue entre plein et vide.
Soleil d’après l’orage,
je vibre et fleuris en étincelles multicolores,
m’ouvrant aux possibles d’un tourbillon fascinant.
De la matière devenue lourde est née la lumière,
clair de jour, clair de nuit,
clair de vie.
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