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Par creation et poesie le 10 Octobre 2018 à 10:33
I
épouse amoureuse et volage
qui fais et refais tes bagages
je t'en supplie au nom de nous
reviens prendre place chez nous
c'était le cri d'une lanterne
déjà éteinte un homme terne
dont la solitude accablée
n’avait d'égal' que la bonté
II
je suis amoureux d'une étoile
une araignée m'a dans sa toile
oh je sais je fais peur à voir
si j'avais pu me mettre à boire
je ferais aussi des voyages
et pour ceux- là pas de bagages
seul'ment voilà j'suis pris au piège
je n' fais plus qu'un avec mon siège
III
j' pouvais tout fair' de mes dix doigts
du moins c'est encor' c' que je crois
il ne me reste pas grand chose
pour voir encore un peu de rose
je n' l'ai p't-êtr pas assez aimée
c'est sûr'ment ça qu'elle m'a quitté
ou alors elle était trop belle
ou ell' n'aimait pas les bretelles
IV
je suis amoureux d'une étoile
répétait-il de sa voix pâle
plus pâle encor' que le matin
qui l'a fait voyager si loin
qu'il n'en reviendra jamais plus
son étoile éteinte et repue
de mille et une nuits peu sages
l'a laissé partir sans bagage
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Par creation et poesie le 6 Février 2018 à 06:00
Je t'aime
comme un long frisson
qui remonte à la source
où le soleil se tenait
rédempteur
Je t'aime
comme un long silence
où des mystères
s'entrechoquent
sur ton nom
Je t'aime
comme un lourd sacré-cœur
où anges ni diables
ne t'atteindront
Je t'aime
comme un long soupir
une immense enjambée
marquée au fer
qui va jusqu'au couchant
Je t'aime
comme une longue tige
empreinte de sa taille
mais qui ne cède pas
comme un arc -en-ciel
nimbant le plus profond
de ma mémoire
Je t'aime
comme un long vertige
éclaboussé
dentelé ça et là
troué par endroits
car je t'aime
comme je t'aime
«parce qu'un soleil ne peut pas être une ombre»
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Par creation et poesie le 29 Septembre 2017 à 07:33
Ma voile déchirée par le vent
S'en est allée parmi les flots salés
Comme Roland j'ai voulu sonner du cor
Ma voix en sang s'est perdue dans le temps
Un lambeau de soleil presque éteint
Que les hommes n'ont pas pu décrocher
Pleurait sa douleur sur les châteaux de sable
Tes yeux baignaient dans le bleu de la mer
Et la plage était là sous la tente
Du lin de ton cœur tu fis une amarre
Si pure si blanche que le flot a pâli
Ma planche à tes pieds s'est endormie
Tu m'as dit « Viens tu as froid tu as faim
Laisse là tes souliers d'eau et de sel
Viens t'asseoir à ma table il y en a pour deux
Viens dormir près du feu il y en a pour deux »
Ma mie mon cœur trop lourd emplit l'immensité
Jamais de tes bras tu n'en feras le tour
Il claque au vent comme un linge à sécher
Drape-toi dans ses plis il sera plus léger
Voilà longtemps que mon radeau veut voler
Mes mains sont sans vie d'en serrer trop les bords
Mon col ouvert je ne peux même pas le lacer
Oubliant que la balance a deux plateaux
Étoile filante tu sillonnes ma nuit
Laissant une étoile de mer morte à mes pieds
Je cherche ailleurs un autre ciel
La girouette du passé a perdu le nord
Non tu ne connais pas le chemin
Alors lâche l'amarre mais n'éteins pas la chandelle.
Paroles et musique Raymond Sciré
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Par creation et poesie le 21 Avril 2015 à 10:38
Sur un sourire de tes yeux
En forme d'âme
Sur un dessin de tes mains
En forme de cœur
Sur un frisson de tes lèvres
En forme d'amour
Un livre s'ouvre
Et le souf le de ta voix
En forme de vie
Tournera les pages
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