• Cahier de nuit

     

     

    les arbres auréolés de pâle

    dénudent la nuit

     

    les ombres glissent

    à l'ajour

     

    les rideaux s'inquiètent

    sous la lampe le bureau attend

     

     

    le cahier lacté se couvre de griffures 

     

     

    où la pourpre étale ses flaques 

     

     

    distorsion de la douleur

    que le sombre amplifie

     

     

    les murs disparaissent

    ne reste que les mots

    qui nous possèdent et nous mutilent

     


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