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Dans la brise légère
Dans la brise légère
Printemps aux tiédeurs d’hiver avorté
Aux chairs de poule sans frilosité
Senteurs de jasmin et de mahonia
Aux frôlements poudreux d’ailes de papillons
Sagacité rêveuse aux incertitudes magnétiques,
Acuité émergeant d’un désir
Effleure mes sens un corps souple de serpent noir venimeux
Luisant d’une sueur suave intense
L’amour me côtoie
Tendresse de la volupté charnelle d’un corps aux jouissances assourdissantes
Accouplement où nos âmes éperdues se promettent au monde
L’amour me ravage, comme une première fois
Qui disperse ses banderilles pareilles aux archets,
En pluie de traits
Touchée au cœur
Quel délice d’être martyr, extatique, éperdu dans un labyrinthe
Je me perds dans mon propre amour
Folie de son sexe à la saveur séraphique,
Chaleur de ses seins au goût lacté
Caresse de tension épidermique,
Frisson de désir,
Épuisement dans les spasmes de l’orgasme,
Je gémis, je gémis …l’amour est de retour.
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