• Dans le vent des steppes

     

     

    la montagne s'éveille

    au vent de steppes

    grave

     

     

    le martèlement des chevaux s'envole

    je m'endors dans l’aiguë de tes lèvres

     

     

     

    comme le souffle des âmes

    qui se prolonge au creux d'une nuit invisible

    le vent revient

    suspendre le pas des chevaux

     

     

    s'installe l'aube tachetée des cisailles du froid

     

     

    le vent me prend le cœur

    éclos des aiguës de l'oiseau

    survole le pas des chevaux

     

     

     

    dans les profondeurs du corps

    les émois de tes sourires vibrent en douceur

    caressent les cordes sensuelles

     

     

     

     

    les poussières se détachent du ciel

    retombent dans la musique lancinante de tes mots

    en lente agonie sous le pas des chevaux

    je me désaltère à ta douceur

     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :