Je vais le renseigner

voir où sont les girafes

au zoo où je suis allé

mais trouver une échelle

trouver la peinture

choisir ses pinceaux

attraper la girafe

son long cou et l'entraver

placer l'échelle dessus

zut elle bouge

    Mais comment peindre la girafe

    comment peindre la girafe

    si elle bouge, bouge encore

    elle pourrait aussi se sauver

j'ai fermé la porte

je parlais de l'enclos

du zoo où je suis

tchao la peinture

je me suis cassé la gueule

franchement repeint

j'aurais dû coucher la bête

cela aurait-il suffit ?

Pour peindre la girafe

j'aurais pu l'endormir

    Mais comment peindre la girafe

    comment peindre la girafe

    s'il lui arrive des bricoles

    si je l'embricole un moment

trouver une échelle plus courte

le temps d'endormir la girafe

puis de la peindre, la peindre

zut à la crise cardiaque

elle a des soubresauts

je n'aurais plus qu'à l'empailler

voir avec le zoo, le zoo

peindre les trois couches

retrouver la bonne peinture

la SPA a porté plainte

    Mais comment peindre la girafe

    comment peindre la girafe

    elle bouge les oreilles

    ce n'était qu'un rêve

c'est le girafon qui a renversé l'échelle

Tu es belle

Trop peut-être, pour moi

Tu es bateau ivre

Qui va au fil de l'eau

Tes traits fins

N'ont besoin d'artifices

Mais tu te maquilles

Pour les attirer dans tes rets

Tu es belle et le sais

Pour ta cour de soupirants

Dont tu te moques effrontément 

Car tu es difficile

Tu es tout, tu es une

Sur qui se tournent les regards

Combien d'amants

Ou d'amis de passage

Tu es belle, de la tête aux pieds

Facile pour toi de les attirer 

Facile de les rejeter

D'oublier ta promesse

Tu es trop, tu es une

Qui ne laisse indifférent

La déesse de tout le monde

La femme de personne

Tu es faite pour être aimée

Oublier aussi vite

Comme si c'était un jeu d'enfant

Qui t'ennuie et que tu oublies

Je te devine, nue comme cerise

Qui te vaudrait des ponts d'or 

Facile pour oublier la crise

Ce n'est pas si évident de prime abord 

Après t'avoir tant cherchée, seul 

Je t'ai trouvée pour un bail 

Moi que l'on disait associal 

Pour moi, la fin du tunnel

Et toi, pour te faire la cour 

T'aimer comme il se devait 

Et moi, de t'emmener danser 

Avant de rentrer faire l'amour 

De plus en plus, s'aimer 

Finis les timides baisers 

C'est toi ma lumière 

Pour qui j'écris de la poésie 

En pensant aux années passées 

Heureusement tu étais la dernière 

Oubliées toutes les amies 

C'est un beau jour, cette destinée 

Et toi, pour te faire la cour 

T'aimer comme il se devait

Et moi, de t'emmener danser 

Avant de rentrer faire l'amour 

De plus en plus, s'aimer 

Finis les tendres baisers 

Dieu ou diable, l'auront voulu 

De ne plus faire qu'un, nous deux 

Pour quelques jours, un an, un siècle 

Et les fleurs t'auront plu 

Être amoureux, ensemble, heureux 

Avoir un enfant ou deux, espiègles 

Et toi, pour te faire la cour 

T'aimer comme il se devait 

Et moi, de t'emmener danser 

Avant de rentrer faire l'amour 

De plus en plus, s'aimer 

Finis les tendres baisers 

Tournent les feuilles de l'éphéméride 

En veillant l'un sur l'autre 

Guettant les premières rides 

Tout cela pour les effacer 

Et toi, de te faire la cour 

T'aimer comme il se devait 

Et moi, de t'emmener danser 

Avant de rentrer faire l'amour 

De plus en plus, s'aimer 

Finis les timides baisers

Chaque jour qui passe 

Je suis loin de toi 

Ça fait longtemps que ça dure 

Je suis loin de toi 

A chaque fois que l'on se quitte 

Je suis loin de toi 

Qui sait si ça va durer... 

Il y a tant de gens qui passent 

Combien ne s'arrêtent 

Ou s'incrustent un moment 

Allez, foutez le camp ! 

Ne polluez pas mon environnement 

Que je retrouve ma belle 

Chaque jour qui passe 

Je suis loin de toi 

A l'inconnu qui passe 

Je voudrais te connaître 

Connaître tes différences, pour m'adapter 

Éviter un jour que tu fuies 

Sans avoir compris pourquoi... 

Chaque jour qui passe 

Tu es loin de moi 

Sans savoir si tu m'as tout dit 

Il est vrai qu'il faut garder 

Une part de mystère 

Chaque jour qui passe

Je suis loin de toi 

Il ne faut pas être jaloux 

En oubliant les avocats 

Je suis loin de toi

t'entendre encore et toujours 

pour te voir, tu es si belle

si je te rencontre un jour

toi ou une belle demoiselle

  tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

combien sont parties pour d'autres bras

pour des promesses pas tenues

la liberté pour certains leurs tracas

tu peux dire que tu nous remues

moi qui cherche l'âme sœur

il y en a tant qui le voudraient

tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

je t'écouterai jusqu'au dernier soupir

admirer ta voix et ta merveilleuse plastique

tu sembles pour nous un menhir

qui ne voudrait susciter de pauvres répliques

tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

tu ressuscites le monde des soupirs

avec ta pêche d'enfer on y gagnait

pour jouer sur ta lyre, tirelire

faute du langage de GOETHE, te chanter

devient une seconde nature, c'est vrai

comme d 'autres voudraient te rencontrer

tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

tu m'inspires belle amie

ceux qui te nuisaient sont dans l'ombre

tu as ressuscité mon réseau d'envies

que j'écoute jusque dans la pénombre

tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

quand il est tard, je m'endors

au pays de MORPHÉE jusqu'au matin

déranger les voisins seraient mon tort

et me faire le coup du lapin

continue belle amie de m'inspirer

et moi d'avancer tout seul

tu es parfaite pour le public

que je voudrais te garder

pour plaire tu as le chic

combien voudraient t'imiter

                                                                                                             Texte protégé par  la SACEM