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Isolement confinement solitude
Notre société plonge dans la crise d’angoisse de la mort
Cette peur qui dicte les plus grandes lâchetés à l’humain
L’Imaginaire explose sur les grandes pestes du moyen âge
Chacun devient un irrationnel en proie aux discours arrangeants
Des opportunismes voguant sur les médias et réseaux sociaux
Charriant les eaux sales de la société dans l’irresponsabilité des anonymats
Toutes les grandes crises sont des instants de bouleversements
La novation en nait des ruptures des files de vie mitonnée par les ans
Dans des rapports sociaux façonnant tout l’ultra conservatisme
Soit toutes les grandes pensées des cents dernières années
Sclérosant le développement d’idées ingénieuses des sociétés modernes
Aujourd’hui moderne dans les carcans moisis du fumier des idées
Des ultra conservatismes constituant des refuges politiques
Pour ne pas penser les mises en cause des certitudes affichées comme vérités
Le virus confine isole casse les rapports de la vie quotidienne
C’est le moment de réflexion de retour sur autre chose
Une expérience unique dans une douleur sociale immense créative
Sous peine de mort pour cause de virus morbide « la sociale certitude »
virus dont nous somme tous porteur d’une souche qui lentement
Année sur année nous enfonce dans la paralysie et la peur l'Alzheimer de la pensée
Mourir est notre seule certitude de vie
Nous avons tous peur soyons en créatif
Utilisons l’opportunité du virus pour infecter les idées éculés du corps social
Traçons les schémas des idées de la convalescence de notre société
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Par creation et poesie le 11 Avril 2020 à 13:31
Les cohortes peuplent la ville
La ville entasse les solitudes
Qui dégoulinent des quartiers
Étanches aux regards des solitudes
Le solitaire n’est pas diamant
Le solitaire est couleur façade
Passe muraille des murs sociaux
Transparent et sans cri dans sa voix
Il glisse sur les « initiatives sociales
Bonnes pour lui », désincarcération sociale
Désincarnée
La solitude cocon qui ne s’ouvre pas
Elle étouffe le papillon dans sa chrysalide
Tue l’envol du papillon coloré
Vers des dénouements offrant la vie
Avec une vie où l’échange est vertu
Attraction pour ouvrir les plaies vives
Qui endolorissent le corps et paralyse
Recherche les gens, ils blessent
Mais sont aussi la guérison
Fini de tourner autour de toi
Tourne autour de la vie
C’est toi qui donnes le mouvement
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Par creation et poesie le 12 Mars 2017 à 11:16
Sur la berge où l'eau glacée se crispe
est le corps d'un amour oublié
la froidure gèle ses chairs et ses sentiments
elle était belle
elle était chaude
elle était espoir
d'un partage de moments de joie
d'un partage de plaisirs insouciants
d'une maternité généreuse
est le corps d'un amour oublié
recroquevillé sur l'échec de ses espérances
d'un partage des bonheurs
d'un partage d'idées échevelées
est le corps d'un amour oublié
flétri des viols conjugaux
des brutalités d'amants
aux rages d'aigris
est le corps d'un amour oublié
au dévers d'une vie de chaos
amas de désespérances
aux aciers acérés et déchiquetés
est le corps d'un amour oublié
abandonnée aux turpitudes des faux amis
sali par des abandons de dignité
outragé par l'indifférence des bonnes gens
est le corps, vivant, d'un amour oublié
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Par creation et poesie le 25 Février 2017 à 11:00
Les arbres de la forêt
dans un balancement
aux ondulations majestueuses
poussent le vent
le soleil scintille,
le filtre des feuilles
l'éclate en mille flashs
le ciel court sur le vert des prés
un opéra d'oiseaux
se dispute une chorégraphie
où la mort et la vie
en sont la musique
les arbres de la forêt
poussent le vent
froissant un silence
portée des chants d'oiseaux
tout est disponible
la joie, le bonheur
la peur, l'angoisse
les arbres de la forêt
poussent le vent
entourés de liberté
résurgence d'incertitude
d'étouffement urbain
le vent porte le temps
aussi loin qu'une folle espérance
ce moment n'est pas un rêve
réalité de l'instant
la saisir
pour toujours
elle existe ici
mais comment, là-bas !
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Par creation et poesie le 1 Août 2016 à 15:44
689 mots, 4010 caractères
693 mots, 4035 caractères
697 mots, 4061 caractères,
magie de la machine ordinateur
qui compte mes mots de poèmes et leurs caractères
avec le systématisme
d'une mathématique copernicienne
où la pensée poétique
s'inscrit sans discontinuer
dans des organes excités par des électrons
d'une machine universelle
je pense, elle compte
je ne peux penser, sans qu'elle compte
734 mots, 4290 caractères
non, 739 mots, 4319 caractères
4335
4340
non 45
non 5I
?
54
faux
60
….
64
elle compte même les points !
infernal
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Par creation et poesie le 15 Mai 2016 à 18:39
Cette nuit
je m’endors sur mes rêves,
s'ouvre l'infini
de mes obscurs frayeurs,
de mes angoisses,
de mes fantasmagories,
s'ouvre l'infini
d'une vie ténue,
noyée dans des vapeurs translucides
sur lesquels mon corps se dissout,
le possible présent
se déroule sans efforts,
tout est solution,
insouciant du conscient
je ne m'appartiens plus,
l’adrénaline monte dans mes vaisseaux
hors de moi-même,
une puissance m’étreint que je regarde
sans la voir, sans la vouloir,
défilent des images sans scénario,
vite, d'action en action
sublime spectacle surréaliste
où mort est naissance,
souffrance est plaisirs,
laideur est beauté,
dans des enchaînements indicibles,
sans cheminement rationnel,
du noir et blanc,
des vertiges de couleurs,
des visages connus que je ne reconnais pas,
un liquide amniotique sature des événements
sans ordonnance, aux fulgurances
à l'opacité indéchiffrable sur le blason de ma vie,
mes synapses bredouillent dans la liberté
de mon insouciance nocturne,
drogué par le sommeil
d'un corps allongé dans un vide spatial,
corps, à la forme d'une nébuleuse
qu'un coma en retour de conscience
déchirera dans un oubli total
de ma subjectivité
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