-
Autour du buis,
L'horizon fuit
Je ne sais d'elle
Ce que je suis,
Ce que je fuis
Et je garderai
Jusqu'à la fin des temps
Ma robe en velours Rouge
Et puis tous mes serments
Et toutes mes peines perdues
Dans le placard d'hiver
Où se referme la nuit
Jamais je n’oserai
Dans mon panier d’osier
Déposer cette chose
Ces doux mots d’amour
À peine murmurés
Si loin de l’Oseraie
Aux Asphodèles
Mêmes infidèles
Jamais je n’oserai
Déposer ma peine
Maintenant
Je suis en paix
Avec moi-même,
Et ta peau et la mer
Épellent mon enfance
Sur ce rocher poli
Le soleil sèche l’eau
De la roche poreuse
Envahie par la nuit
Je me suis endormie
L’eau et les flots
ne s’arrêteront pas,
Dans un an j’aurai
Tissé les mots
D’un amour infini
votre commentaire -
entre calligraphie
le noir le blanc
l'espace du silence
est
l'espace du poète
qui se joue de
la page
et
comble la
blancheur de
sa
e
m
u
l
p
enrobée de la solitude des eaux
1 commentaire -
Piano, velours
Fa,do, sol
Le rideau rouge est tiré,
Bruits dans la cour ;
Interruption,
Répétition,
Mon cœur bat,
C'était trop tôt.
Elle me montra une photo,
Elle avait un drôle d’habit noir
Qui me faisait voir
L’amour
Qui se dégageait
De ce corps qui bougeait,
Ne cesse de se mouvoir
Pour m’émouvoir
Encore plus
Toujours.
votre commentaire -
Rendez-vous le vendredi 29 juin à la galerie La Vina à partir de 18 h 30 pour le lancement de la revue n° 57-58. Venez partager vos textes avec nous.
votre commentaire -
Au Moulin de Porte Traine,
Tu t’en vas,
Sacs au vent
La clairière y est belle
Et au creux de la terre
Bouillonne un torrent
Il vient de là-haut
Là-haut tout au soleil
où le Dioux a creusé
À même la pierre
Une gorge de terre pleine
On croirait Dieu lui-même
Sous l’eau tonitruante
Ce seul Rocher debout
Qui tient bon sous la pluie
Tu verras les meules de pierre
Au moulin de Porte Traine,
Bijoux au licou du temps
Démantelés, immobiles
Attendre sous la mousse
Et bruyères dansantes
Dans les raies de lumière
Que les passants se taisent
Pour te conter l’histoire
De cet enfant sacs au vent
Qui a bravé tous les tourments,
Au moulin de Porte Traine
C'est Claire, derrière un peu,
Elle a creusé cette Clairière
Derrière eux...
Le vent en dernière prière
Ondule en tout chatoiement
Les onguents, la lumière
Les larmes au dénuement
D'ondes légères guettant
L'éternel, l'éphémère,
La rivière et l'enfant
Aux sédiments glaciaires
Ayant la guerre pour seul dénouement,
Le vent dans mes veines
A bravé les tourments.
votre commentaire